jeudi 22 octobre 2015

LA DNL HISTOIRE ET GEOGRAPHIE

QUELS SONT LES SUJETS VUS EN COURS ?

Au cours du premier trimestre, les élèves de la section européenne ont étudié plusieurs thèmes:

- En seconde, la leçon s'intitule "The UK at a glance". Il s'agit d'un rappel culturel sur la civilisation anglaise. Une carte permet de localiser les quatre Nations du Royaume-Uni et un dialogue, s'appuyant sur un diaporama, permet de faire comprendre ce qu'est une Nation et la "Devolution" entamée en 1997. 

Le Parlement Ecossais à Edinburgh (2013)


Avec l'exemple de l'Ecosse, qui dispose de son parlement, d'une seconde langue (le gaélique), de ses propres billets de banque, les élèves "visualisent" des aspects de l'autonomie accordée à cette Nation, qui a toutefois refusé l'indépendance lors du référendum de 2015.


Les locaux de l'Université de Glasgow


La suite de la leçon permet de revoir les symboles du Royaume-Uni: l'Union Jack, "God Save the Queen", John Bull et Britannia, les armoiries. Tout repose sur des documents distribués ou projetés, l'audition de chansons et un dialogue avec les élèves avec l'étude de cas concrets notamment le monnayage britannique avec sa symbolique.

La licorne écossaise !


La suite de la leçon concernera la monarchie et le système politique avec une biographie de la Reine, l'étude des lieux du pouvoir à Londres, les débats aux Communes, le discours du Trône...



- En première, les élèves ont étudié la société anglaise à l'époque de la reine Victoria (1837-1901). 

L'introduction de la leçon reposait sur l'idée de puissance impériale en partant du combat du Némésis, un navire cuirassé anglais, contre la flotte chinoise en 1841. Grâce à son armement puissant, le Némésis détruisit la jonque de guerre de l'amiral chinois dès le début de l'engagement, puis fit subir de lourdes pertes aux Chinois pourtant nettement plus nombreux ... Les principaux aspects de la Révolution Industrielle (the steam engine, the Great Exhibition in 1851) ont été aussi revus.

Le combat du Némésis (1841)

Ensuite, l'augmentation de la population anglaise, qui passe de 7 millions d'habitants en 1750 à 37 millions en 1901, les progrès de la médecine et de l'agriculture ont été vus grâce à des documents statistiques. Surtout, la société anglaise a été étudiée avec des extraits de deux oeuvres de Charles Dickens: Oliver Twist et Nicholas Nickleby, deux romans écrits en même temps en 1838-1839 (la seconde partie d'Oliver Twist est rédigée en même temps que la première partie de Nicholas Nickleby). Des extraits de deux versions filmées ont été présentés. 

Nicholas Nickleby punishing Mr. Squeers !



Oliver Twist: "Please, Sir, I want some more !"


Cela a permis de fructueux échanges avec les élèves, surpris par la dureté des moeurs de l'époque, de la nécessité pour les pauvres de travailler dans les "workhouses", de l'usage du fouet ou de la canne... Ils ont aussi vu les points communs et les différences entre les deux oeuvres. Le vocabulaire donné et appris a été très riche !

La justice anglaise, avec ses peines disproportionnées par rapport aux délits, a aussi été étudiée avec les objets du château de Norwich: une cellule, les fers, des objets ayant appartenu à des criminels, la déportation en Australie, la pendaison et la pratique du "gibbeting" jusqu'en 1843 (le corps du pendu est enfermé dans une cage jusqu'à décomposition complète ...) ainsi que le fait de garder un moulage des têtes des condamnés après leur exécution... Les Anglais aimaient ce genre de "souvenirs" qui faisaient l'objet d'un commerce lucratif...



Le pistolet utilisé en 1882 par William George Abigail pour tuer Jane Plunkett, une domestique enceinte à qui il avait promis un foyer ...

Une cellule bien étroite ...

Les empoisonneurs de Burnham (1835) ! Deux couples illégitimes qui se connaissaient se débarrassèrent de leurs conjoints respectifs en les empoisonnant à l'arsenic ... Mais des témoins les dénoncèrent à la justice et les criminels furent pendus.



Une belle collection de fers ...

Le "gibbeting": le corps du pendu est placé dans cette sorte de cage durant plusieurs semaines ... D'authentiques morceaux de crane d'un pendu, ramassés par un enfant au 19ème siècle, sont présentés dans la vitrine...



- En Terminale, les élèves sont en train d'étudier un sujet très complexe avec "The British in Palestine 1917 - 1948". 

Une première leçon a présenté la Palestine à l'époque ottomane, avec sa population, les débuts du Sionisme (1909: création de Tel Aviv) et les Lieux Saints. La seconde a montré l'affrontement, dans la région du Canal de Suez, entre l'Angleterre et l'Empire Ottoman soutenu par l'Allemagne, à partir de novembre 1914, puis la conquête de la Palestine menée par le général anglais Allenby en 1917. Ces événements ont été vus avec l'appui d'un film australien, The Lighthorsemen (1987), qui relate l'action de la cavalerie australienne dans la campagne militaire et la prise de Beersheba et de Gaza. Défaites, les troupes turques et allemandes évacuèrent Jérusalem qui se rendit aux Anglais le 9 décembre 1917. Allenby écrasa le reste de l'armée turque à Megiddo en septembre 1918.

Le général Allenby

La cavalerie australienne prend Beersheba en octobre 1917: les Anglais entrent en Palestine et la déclaration Balfour, prête depuis plusieurs semaines, peut être signée.


La troisième montre le plan de démantèlement de l'Empire Ottoman mené par les Anglais et les promesses multiples (et contradictoires) faites par eux pour arriver à chasser les Turcs de la région et contrôler les ressources en pétrole: les lettres McMahon de 1915 qui promettent un Etat indépendant au chérif de la Mecque avec l'envoi de Lawrence d'Arabie qui devait organiser la révolte des Arabes contre les Turcs, les accords Sykes-Picot de mai 1916 qui partagent le Moyen-Orient en une sphère d'influence anglaise et une sphère d'influence française et surtout la déclaration Balfour du 2 novembre 1917.

La carte des accords Sykes-Picot (Zone A pour la France, Zone B pour l'Angleterre)



Le Foreign Office à Londres (octobre 2014)


Ce dernier texte a fait l'objet d'une étude longue et très précise avec les principaux protagonistes (Lord Balfour, Lord Rothschild etc) et les négociations menées avec les Sionistes représentés par Chaim Weizmann : quels étaient les intérêts des Anglais en soutenant les Sionistes ? Que voulaient les Sionistes ? Pourquoi recréer un Etat Juif en 1917 ?

La déclaration Balfour 
Lord Balfour, Secretary of Foreign Affairs

Chaim Weizmann, leader of the Zionist Organization


Les débuts de la Palestine Britannique, avec le High Commissioner ont été vus, notamment le Mandat attribué par la Société des Nations. La suite de la leçon concernera l'établissement des Juifs en Palestine et la révolte arabe de 1936 - 1939.

lundi 6 avril 2015

LA GUERRE DE 1914-1918 À TOMBLAINE

LA GUERRE DE 1914-1918 À TOMBLAINE

LES MORTS DE LA COMMUNE

Version révisée de 2018


Dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, les élèves « européens » et « non-européens » de la classe de seconde 502, se sont intéressés aux morts de la commune dès 2015. Le point de départ a été le monument aux morts, qui comprend 115 noms gravés, pour 14-18 mais aussi 1939-1945 et la Guerre d’Algérie. Les morts de ces deux derniers conflits ont été écartés en raison de notre sujet d'étude. Il y a 83 noms se rapportant à la Grande Guerre. Afin d’être certain que tous les noms des morts de la Grande Guerre y étaient bien gravés, nous avons croisé la liste avec celle donnée par le site de généalogie Memorial GenWeb, qui a recensé tous les monuments aux morts de France et dressé la liste des noms gravés, plus une liste de noms complémentaires recensés par le ministère des pensions mais qui ne sont pas forcément inscrits sur les monuments. 






Cinq noms supplémentaires, portés sur le Livre d’Or du ministère des pensions, y figuraient: Emile Amet, Maurice Fischer, Emile Jos, Edouard Travailleur, Charles Wagner. Pourtant, à part Charles Wagner, classé comme "non mort pour la France" (soldat au 156ème RI détaché aux hauts - fourneaux de Pompey, il est décédé suite à une broncho - pneumonie généralisée à l'hôpital auxiliaire n° 107 de Nancy le 13 janvier 1918), les quatre autres soldats sont fichés comme "morts pour la France" dans le site Mémoire des Hommes. 

En effet, tous les soldats décédés lors de la Grande Guerre ne sont pas mentionnés comme "morts pour la France" si le décès a eu lieu lors d'une rixe ou en dehors du service armé (accident ou maladie), mais ils sont toutefois "fichés" avec leurs camarades morts au combat. Normalement, le nom du "non mort pour la France" n'est pas gravé sur le monument de la commune mais pourquoi les noms des autres soldats n'y figurent-ils pas ? 


Sans doute, le monument fut érigé avant l'établissement de la liste du Livre d'Or, qui était un travail préparatoire, achevé seulement en 1938, pour un vaste ouvrage contenant tous les noms des morts de la Grande Guerre; ouvrage qui ne vit jamais le jour faute de moyens et en raison de la Seconde Guerre Mondiale... On peut aussi noter que le Livre d'Or de Tomblaine ne comprend que 74 noms.








Par ailleurs, nous avons été étonnés d’apprendre que des soldats avaient été inscrits sur d’autres monuments aux morts, dans les communes où ils étaient nés comme Benjamin Gasseur inscrit à Tomblaine plus sur le monument aux morts et la plaque de l'église de Raon-L'Etape (Vosges) ou Paul Galland inscrit aussi à Minot (Yonne).






Finalement, 88 noms de morts de la Guerre de 1914-1918 ont d'abord été recensés en 2015. Parmi eux, 2 ont été malheureusement écartés. D'abord, M. Gérardin, l'unique victime civile, pour laquelle nous n'avions aucune fiche ou renseignement précis même si nous avons proposé une hypothèse en 2018 (voir la fin de l'article avec le dernier nom de la liste) qui a été confirmée par la liste du Mémorial de Nancy.

Vient ensuite le cas de
 R. Gascard. Ce nom pouvait correspondre à deux personnes ayant un prénom commençant par "R"; soit à René Gascard, canonnier au 8ème Régiment d’Artillerie à Pied originaire de l’Yonne, né le 27 janvier 1879 à Ligny-le-Châtel et mort à Verdun le 24 mai 1916 et inscrit comme décédé à Paris. Le registre matricule conservé aux Archives Départementales de l'Yonne, bureau d'Auxerre, année 1899 (sa classe de mobilisation étant 1896...), fiche n° 1252, 1 R 629, indique que René Gascard vivait à Paris, 15 rue des Amandiers, avant la guerre. 

Le second est René Julien Gascard, originaire du Morbihan, maréchal des logis au 21ème Régiment d’Artillerie Coloniale, tué à l’ennemi le 22 mars 1918 à Monastir (Serbie) et inscrit comme décédé dans le Morbihan à La Gacilly. Le registre matricule des Archives du Morbihan, année 1909, fiche n° 2102, montre qu'il habitait Paris en 1913.

Il y avait aussi un Charles Gascard, du 160ème RI, né le 12 janvier 1888, natif de Neuilly l'Evêque en Haute-Marne, disparu à Crévic le 7 septembre 1914 et inscrit comme décédé à Nancy en 1920, mais le prénom ne correspondait pas et, de plus, le registre matricule conservé aux Archives de la Haute-Marne, indique qu'il habitait à Nancy, 40 rue de la Pépinière, en 1913 (AD Haute-Marne, R 1613 / 01, fiche n° 796, classe 1908, alors que la fiche individuelle indique le bureau de Toul...).

Une vérification faite pour les autres personnes nommées Gascard ne permet pas d'établir un lien avec Tomblaine. 

Le troisième cas épineux était J. Martin qui pouvait correspondre soit à Joseph Martin, soldat au 4ème Régiment d’Infanterie Coloniale, né à Jarville le 12 avril 1891 et mort au bois de Chenois dans la Meuse le 4 août 1916, inscrit comme décédé à Nancy ou à Joseph Charles Martin, soldat au 69ème R.I., né à Nancy le 25 mai 1885 et tué à Frescati le 26 août 1914 et inscrit comme décédé à Jarville. Vu son régiment et le lieu de sa mort, ce dernier pouvait paraître être le « bon » J. Martin, mais ce n’était pas sûr du tout car il y avait aussi le caporal Mathias Julien Martin, né à Tomblaine le 12 mars 1893, engagé volontaire dans le 4ème régiment de zouaves en 1913, et tué à Angres dans le Pas-de-Calais le 25 mai 1915, mais "retranscrit" comme décédé à Pont-à-Mousson et dont le second prénom commence par J, avec donc un cas possible et fréquent à l'époque d'inversion des prénoms, comme Marie Emilien Fournier qui est inscrit E. Fournier sur le monument. Nous avons finalement retenu, en mai 2018, Mathias Julien Martin comme la personne inscrite comme "J. Martin".










Il était impossible de « départager » les deux premiers soldats, et de dire avec précision si les deux R. Gascard avaient vécu dans notre commune ou non puisque les registres matricules portaient des adresses à Paris, sauf bien sûr le troisième, Mathias Julien Martin, né à Tomblaine. Nous avons par contre gardé Eugène Provins, inscrit avec les autres morts de la commune mais originaire des Vosges et inscrit comme décédé à Saint-Max (voir la liste des noms à la fin de l'article) car il habitait Tomblaine avant la guerre comme l'indique le registre matricule du bureau de Nancy pour la classe 1896.







En 1911, on comptait 1620 habitants à Tomblaine; les 88 habitants morts en raison de la Grande Guerre représentent donc 5, 43 % de la population totale de la commune, si l'on prend en compte les personnes nées à Tomblaine mais habitant ailleurs lors de la Grande Guerre (soit 14 noms de plus rajoutés en 2018), on monte à 6,23 %.

































Il restait donc 86 noms à étudier, chiffre porté finalement à 100 (sans compter R. Gascard et la victime civile) en mai 2018 avec le recensement de nouveaux noms grâce à l'achèvement de l'indexation collaborative qui permettait de recueillir encore 14 noms de soldats nés à Tomblaine (voir la fin de l'article). 

Une fiche papier nous a permis de dresser un inventaire détaillé, avec l’âge du soldat lors du décès, la date du décès, le lieu, le type de mort (tué à l’ennemi, suite des blessures, maladie) et les éventuelles circonstances particulières (mort en mer, accident…). Il fallait bien faire attention aux homonymes, notamment pour les noms courants comme Martin, en regardant s'il y avait un lien avec Tomblaine ou un village proche, bien vérifier les prénoms, et parfois rechercher parmi plusieurs morts de Meurthe-et-Moselle comme le sous-lieutenant Gille "perdu" parmi 119 autres Gille ou Gilles; le "bon" étant Emile Albert Gille, un instituteur dans le civil, mort à Morhange le 20 août 1914, cité à l'ordre de sa brigade et décoré à titre posthume de la croix de guerre en 1916 ! 




Registre matricule des Archives Départementales de la Meuse, classe 1911, avec la fiche (n° 1174) du sous-lieutenant Gille.



Voici les résultats auxquels nous sommes parvenus, avec 100 soldats identifiés (sans R. Gascard et la victime civile, M. Gérardin), en croisant le site Mémoire des Hommes, qui donne les fiches individuelles, et le site Mémorial GenWeb qui complète le premier avec d’autres sources généalogiques car certains soldats ne figurent pas dans le fichier de Mémoire des Hommes ou bien figurent dans le fichier GenWeb mais pas sur le monument aux morts (mais ils ont une fiche dans Mémoire des Hommes...).




La fiche remplie par les élèves avec les données sur chacun des morts




Un des soldats originaires d'Alsace-Moselle




Les variations annuelles des pertes

Le nombre des morts a fortement varié selon les années, les cinq mois de 1914 ayant été de loin les plus meurtriers. Ensuite le nombre annuel de morts baisse fortement avec une année 1917 peu meurtrière puis remonte en flèche en 1918 pour les derniers combats de la guerre. A ce tableau, il faut rajouter deux morts notés en 1919 alors que la guerre était finie depuis le 11 novembre 1918 ! Il s’agit de Charles Hubert Mathieu, mort le 28 février 1919 à l'hôpital de Vitry-le-François et d’Edouard François Travailleur, né le 4 septembre 1890, 2ème classe au 82ème R.I., mort le 4 mars 1919 à l’Hôpital Mixte de Gien (Loiret) des suites d’une broncho-pneumonie contractée durant son service, et qui habitait chez sa sœur à Tomblaine:


1914: 43 morts (en cinq mois seulement).
1915: 21 morts.
1916: 8 morts.
1917: 6 morts.
1918: 20 morts (sur un peu plus de 10 mois).
1919: 2 morts.


Les causes des décès

Pour les causes des décès:

Tués à l'ennemi (avec un doute pour Louis Martin, soldat au 26ème RI, mort le 26 août 1914 à l'ambulance 3 du XXème Corps d'Armée mais signalé comme "tué à l'ennemi" !): 65.

Suite des blessures de guerre: 20.

Suite de maladie (grippe, typhoïde, bronchite, pneumonie): 12.

Autres: 2 décès par accident (Louis Viol et René Maxime Aubert), un par naufrage (Auguste Malgras). Auguste Malgras, mécanicien à bord du cuirassé Suffren, disparut en mer le 26 novembre 1916, au large de Lisbonne, lors du torpillage de son navire par le sous-marin allemand U 52. Le navire, touché dans la chaudière ou dans un dépôt de munitions, coula en quelques secondes entraînant 648 hommes avec lui… René Maxime Aubert mourut accidentellement en 1917 tout comme Louis Viol qui se tua dans un accident en service commandé le 5 janvier 1918 à Pérouse, dans la banlieue de Belfort.


L'âge et l'origine géographique des soldats

Les habitants de Tomblaine morts durant la Grande Guerre étaient jeunes, avec une moyenne générale de 28,1 ans. Ce sont donc de jeunes adultes, âgés de 20 à 30 ans principalement, qui furent fauchés par la guerre.

L’écart entre le plus jeune et le plus vieux va de 17 ans (Edmond Lorentz, qui allait avoir 18 ans) à 46 ans (Charles  Hubert Mathieu), sur une période allant du 14 août 1914, date à laquelle fut tué le premier soldat de notre liste (avec Ferdinand-Alfred Clausse tué à Juvrecourt ce jour-là; sa fiche portant d'abord la date du 15 août ayant été rectifiée) au 5 novembre 1918 avec Emile Dourdin, dernier mort de la guerre 14-18 pour notre commune (ou bien le 4 mars 1919 si l’on prend en compte Edouard Travailleur). 


Quant aux origines géographiques des 100 soldats identifiés, on peut noter la présence de six cas particuliers. 


Un des soldats, James Von Gunten (orthographié De Gunten sur le monument aux morts), était un Suisse vivant à Tomblaine et engagé dans la Légion Etrangère, reporté mort à Cumières, dans la Marne, le 22 août 1917, mais il s'agit sans doute de Cumières, près du Mort-Homme dans la Meuse. 

On peut aussi mentionner cinq soldats originaires du Reichsland Elsass-Lothringen: deux personnes nées en Alsace (Bas-Rhin) et combattant dans l'armée française (Guillaume Boehm, né le 5 mars 1884 à Saverne et tué à Juvrecourt le 15 août 1914; Laurent Reinhard, né à Haguenau le 10 août 1886, dans le Bas-Rhin et mort le 20 août 1914 à Morhange) ainsi que trois Mosellans (Charles Hubert Mathieu qui utilisait un pseudonyme, Joseph Jacquemin et Edmond Lorentz).


Sur les origines géographiques des autres soldats, la part de Tomblaine s'accroît avec les nouveaux noms trouvés en 2018: 34 soldats étaient nés à Tomblaine. Donc, on compte:

76 soldats originaires de Meurthe-et-Moselle dont 34 de Tomblaine, 22 de Nancy et 20 autres venant de communes proches de Nancy (Art-sur-Meurthe, Saint-Max, Saulxures-lès-Nancy, Jarville, Dombasle, Saint-Nicolas-de-Port...).

Quant aux autres soldats, beaucoup étaient originaires de l'Est de la France principalement, avec très peu de personnes nées loin de la Lorraine:

- Vosges: 4 cas.

- Meuse: 4 cas.
- Ardennes: 2 cas.
- Haute-Saône: 2 cas.
- Marne: 1 cas.
- Doubs: 1 cas.
- Saône-et-Loire: 1 cas.
- Aisne: 1 cas.
- Seine (Paris): 1 cas.
- Var: 1 cas.



Les grades des soldats tués au combat

On ne compte que trois officiers, le capitaine Bouchy et les sous-lieutenants Gille et Heim, qui, pour ces deux derniers, sont placés en tête de la liste des morts sur le monument et décorés de la légion d'honneur. Les autres étaient surtout des soldats de 2ème classe, quelques-uns seulement sous-officiers (caporaux, sergents). 


Donc, pour les grades des soldats :

76 étaient de simples soldats (2ème classe principalement, seulement 3 soldats de 1ère classe mentionnés).
13 étaient caporaux ou brigadiers.
6 étaient sergents.
Un seul était maréchal des logis.
Un seul était adjudant.
On ne compte que 3 officiers: 2 sous-lieutenants (Gille et Heim) et un capitaine (Bouchy).

- Pour les différentes armes:

86 servaient dans l'infanterie comme fantassins, et on constate une "concentration" de pertes dans les 26ème (12 cas), 37ème (10 cas), 69ème (8 cas) régiments d'infanterie qui étaient des régiments locaux considérés comme des unités d'élite, et donc envoyés au feu fréquemment, tout comme les bataillons de chasseurs à pied, les régiments coloniaux et les zouaves.

7 servaient dans l'artillerie.

2 étaient dans le Génie.

2 étaient dans le train des équipages militaires.

Un seul était dans la cavalerie.

Un seul dans la marine.

Un seul était infirmier.









Notre étude a aussi porté sur Emile Schloupt qui mourut de maladie, en captivité au camp de Minden (Hann-Münden près de Cassel), en Allemagne, le 12 octobre 1918. Le site du CICR (Comité International de la Croix Rouge) répertorie 5 millions de fiches de prisonniers de guerre numérisées récemment. Nous avons retrouvé ses fiches simplement en entrant son nom dans le champ de recherches des prisonniers 14-18, puis en faisant défiler les fiches. Des cotes d'archives, indiquées sur les fiches et que l'on entre dans un champ de recherches, peuvent ensuite mener à des photos des registres des camps de prisonniers. Nous avons ainsi appris qu’il avait été capturé à Verdun le 9 avril 1916, qu'il avait été détenu à Göttingen avant d'être transféré à Cassel le 23 octobre 1916, et qu’il mourut au lazaret du camp de Münden des suites d’une pneumonie liée à l’influenza (la grippe espagnole).




Fiche d'Emile Schloupt (CICR) avec mention de sa mort

Registre du Camp de Cassel mentionnant Emile Schloupt capturé à Verdun le 9/4/1916



Registre du Camp de Münden mentionnant la mort d'Emile Schloupt liée à l'influenza


Les lieux des décès

Enfin, nous avons dressé deux cartes des lieux où étaient morts les 100 soldats identifiés de Tomblaine. Un point de couleur a été placé sur une première carte d’époque, avec la frontière avec l’Allemagne qui passait à 15 km de Nancy, à Brin-sur-Seille, pour chaque mort.


1914 : point rouge.
1915 : point vert.
1916 : point bleu.
1917 : point noir.
1918 : point mauve.
1919 : point orange.


93 points ont été placés sur la carte n° 1 car 7 décès se sont déroulés hors de France ou loin du front occidental: un mort en mer (Auguste Malgras), un prisonnier de guerre mort en Allemagne (Emile Schloupt), René Léonard, mort à l'hôpital de Monastir, en Serbie, au sein de l’Armée d’Orient le 10 septembre 1918, plus ceux morts en France dans des hôpitaux très éloignés du front occidental comme Henri Biegler à Castelnaudary le 12 juillet 1915, Victor François mort à Fontenay-le-Comte en Vendée le 2 septembre 1918, Eugène Gillet mort à Nice le 19 novembre 1915, Joseph Schaff mort le 8 janvier 1915 à Montpellier. Ces 7 morts ont été placés sur une seconde carte tirée de l'ouvrage La France héroïque et ses alliés.



Carte n°1 : Lieux de décès sur le Front Occidental


Carte n°2: les soldats décédés loin du Front Occidental


N°1: Joseph Schaff le 8 janvier 1915 à Montpellier
N°2: Henri Biegler le 12 juillet 1915 à Castelnaudary
N°3: Eugène Gillet le 19 novembre 1915 à Nice
N°4: Auguste Malgras le 26 novembre 1916 au large de Lisbonne (Portugal)
N°5: Victor François le 2 septembre 1918 à Fontenay-le-Comte
N°6: René Léonard le 10 septembre 1918 à Monastir (Serbie).
N°7: Emile Schloupt le 12 octobre 1918 à Hann-Münden (Allemagne)




En regardant le site du « Chtimiste », qui recense le parcours de tous les régiments, on a pu savoir où se trouvaient ces hommes lors de leur dernier combat : René Léonard et son régiment avait combattu à Vetrenik et Gradsko, Henri Biegler, du 21ème RIC, à la Main de Massiges en Champagne, Victor François à Sommepy dans la Marne, Eugène Gillet dans la Somme, Joseph Schaff en Artois. On peut ainsi retrouver le dernier combat de plusieurs soldats morts dans les hôpitaux de Nancy comme Joseph Camuset qui avait fait le combat de Crévic en août 1914, ou Maurice Fischer mort à Paris le 30 novembre 1915 qui avait combattu en Champagne vers la Ferme de Beauséjour. Mais il faut aussi faire attention et ne pas trop s'avancer car des blessés pouvaient mourir plusieurs semaines voire plusieurs mois après leur arrivée à l'hôpital comme le montre le livre la Vie des martyrs de Georges Duhamel.


La construction de la carte n°1 nous a montré plusieurs batailles très meurtrières, visibles grâce à un « amas » de points : celles de Morhange (20 août 1914) et de Crévic (25 août 1914), avec respectivement 10 tués et 4 tués, plus ceux morts dans les mêmes journées dans les combats qui se sont déroulés dans les villages voisins, ou des suites des blessures dans les hôpitaux proches (Nancy, Toul, Saint-Nicolas-de-Port, Commercy) en août et dans les mois suivants. La bataille de Lorraine fut un véritable massacre, les soldats, en tenue bleue et rouge, étant envoyés à l’assaut en masses serrées face aux mitrailleuses et aux canons allemands. Beaucoup de soldats venant de Tomblaine servaient dans des régiments "locaux", cantonnés notamment à Nancy, comme le 69ème RI, le 26ème RI ou le 37ème RI qui furent engagés dans notre région et beaucoup moururent à quelques kilomètres de chez eux... 28 habitants de Tomblaine moururent en Lorraine au cours de l'année 1914.

Ensuite, on note la bataille de l’Artois en 1915, avec 7 soldats tués dans des villages proches (La Targette, Neuville-Saint-Vaast…) et les combats de 1918 en Champagne et dans l’Aisne lors de la Deuxième Bataille de la Marne et la contre-offensive française (10 morts). Par contre, les batailles d'Alsace, de Verdun (1916), de la Somme (1916) et du Chemin des Dames (1917) n’ont pas provoqué d’hécatombe chez les habitants de Tomblaine même si l'on remarque 4 tués autour de Verdun en 1916 soit la moitié des morts de cette année-là (et sans doute un cinquième tué en 1917 en comptant James Von Gunten) plus un prisonnier de guerre. 


Sur les 4 années de guerre, en cumulant les décès, on notera toutefois l’importance des pertes dans certains secteurs: en Belgique et le long de la frontière française, notamment dans les Flandres (11 tués) et aussi dans la Somme (6 tués plus 2 autres dans un secteur proche du Pas-de-Calais) et en Champagne (12 morts, avec ceux de Vitry-le-François,  plus 6 supplémentaires avec le secteur de l'Aisne), sans compter les soldats morts dans les hôpitaux éloignés du front. Mais n'oublions pas la Lorraine (batailles de Morhange, Crévic et des environs, le Bois-le-Prêtre) qui totalise 39 morts !

Ces recherches ont été minutieuses et nous ont appris à croiser les sources. Internet met à notre disposition d’énormes quantités d’archives que nous pouvons exploiter « tranquillement » en classe. Il faudrait poursuivre ces recherches en identifiant clairement R. Gascard et en cherchant des photos des soldats ainsi que des renseignements sur leur vie privée (métier, mariage éventuel, enfants...) sans oublier M. Gerardin, la victime civile, qu'il serait possible de retrouver dans les registres de l'état-civil.

Classe de 502, sous la direction de Jérôme JANCZUKIEWICZ, professeur d'histoire.


Amélie KOEHLER et Lucas MARCINIAK, secrétaires des groupes de travail.




LISTE DES MORTS DE LA GRANDE GUERRE À TOMBLAINE



Toujours dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, les élèves de la classe de Seconde 04 du lycée Arthur Varoquaux ont repris les recherches sur les morts de la commune, ce qui a permis d'affiner le travail réalisé l'année précédente par les élèves de la Seconde 02 (502) et de modifier quelques données. Ils ont aussi dressé, en novembre 2016, la liste alphabétique des morts de la commune de Tomblaine en 1914 – 1918 en utilisant :

- Le site Memorial GenWeb (relevé de la commune de Tomblaine).

- Le livre d’or de la commune de Tomblaine téléchargé depuis www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.

- Le site Mémoire des Hommes pour les fiches individuelles des soldats qui comportent aussi les matricules et les centres d'incorporation.

- Le monument aux morts de Tomblaine.

- Le site gw.geneanet.org (liste de Tomblaine) qui donne des informations sur certains soldats.


Mais, selon la loi du 28 février 2012, l'inscription sur le monument du nom du soldat mort pour la France est désormais obligatoire dans la commune de naissance ou de dernière domiciliation. La liste des morts de Tomblaine peut donc s'allonger ! Ainsi, le hasard des recherches nous a permis de retrouver la fiche de l'adjudant Fernand Gustave Paul Gabriel, du 37ème RI, né le 22 août 1884 à Tomblaine et mort pour la France à Petite Maixe (Meurthe-et-Moselle) le 26 août 1914, et dont l'acte de décès fut retranscrit à Nancy; de même le site geneanet.org signale les cas de Georges Nicolas Moulinet et de Michel Thirion, morts respectivement le 2 octobre 1914 dans la Somme et le 4 octobre 1914 à Arras, et dont le domicile lors du décès se trouvait à Tomblaine...







- Les registres matricules de Meurthe-et-Moselle (bureaux de Nancy et de Toul) ont été mis en ligne après numérisation ! Ils fournissent des informations précieuses sur l'état-civil des soldats, leur description physique, les adresses successives etc ! Il faut connaître la classe du soldat (l'année de ses 20 ans), puis se reporter à la table alphabétique de l'année qui donne son matricule, puis consulter le registre avec la fiche nominative. On peut prendre comme exemple la fiche d'Antoine Henri Huguenin:






On peut consulter ces registres sur :

http://archivesenligne.archives.cg54.fr/s/3/registres-matricules-militaires/resultats/?



La grande nouveauté de 2018 !

Enfin, l'indexation collaborative des fiches individuelles des soldats de 14-18 s'est achevée le 30 avril 2018 ! Ce travail magnifique et colossal permet désormais de repérer les personnes nées à Tomblaine (34 résultats) et celles inscrites comme décédées dans cette commune (60 résultats).  

Si on compare ces listes avec celle déjà établie avec le Livre d'Or et le monument aux morts, 14 nouveaux noms apparaissent alors ! Nous les avons rajoutés en couleur jaune afin de les distinguer de la "liste officielle" gravée sur le monument aux morts, ici en gris clair dans notre liste avec aussi J. Martin qui a été définitivement identifié. Enfin, nous avons mis en bleu les 5 noms supplémentaires figurant dans le Livre d'Or de Tomblaine. L'orthographe de certains noms a aussi été vérifiée . 

Pour terminer définitivement cette liste, il faudrait aussi établir la liste des personnes qui habitaient Tomblaine au moment de leur mobilisation.


Ces 14 nouveaux noms, plus l'identification de J. Martin, modifient les statistiques données en 2015. La liste de 2018 comprend donc 102 noms: 101 noms de soldats (dont 100 identifiés) et une victime civile.


Le travail peut aussi se poursuivre avec des photos ou des informations que les familles nous fourniraient ! N'hésitez pas à contacter le lycée Arthur Varoquaux si vous voulez compléter les données de cette liste !




AMET Émile René
Soldat de 2ème classe au 30ème  Régiment d’Infanterie
Né le 16 octobre 1879 à  Gogney (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 27 avril 1918 à  Bousbecque (Nord) (38 ans)
Mort suite à ses blessures

N.B. Sur la fiche individuelle, Bousbecque est localisé en Belgique...

ANDRÉ Raymond
Soldat de 2ème classe au 279ème  Régiment d'Infanterie
Né le 2 mai 1897 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 31 juillet 1918 à La Fère-en-Tardenois (Aisne) (21 ans)
Tué à l'ennemi

ARTIS Paul
Soldat de 2ème classe au 37ème  Régiment d'Infanterie
Né le 27 février 1884 à Jézainville (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 20 août 1914 à Morhange (Moselle) (30 ans)
Tué à l'ennemi

N.B. La fiche individuelle du site Mémoire des Hommes porte le 27 janvier 1884 comme date de naissance. Le Livre d’Or indique le 27 février 1884 comme date de naissance; date confirmée par le registre matricule du bureau de Toul, classe 1904, fiche n° 710. Paul Artis était maçon dans le civil, engagé volontaire dans le 4ème régiment colonial.

AUBERT René Maxime
Sergent au 8ème Régiment d’Infanterie
Né le 21 décembre 1893 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 20 mai 1917 à Morembert (Aube) (23 ans)
Accident



Décès transcrit à Nancy le 19 novembre 1917

BELHOMME Émile Augustin
Caporal au 21ème Régiment d’Infanterie Coloniale
Né  le 26 novembre 1891 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 15 septembre 1915 à Massiges (Marne)  (23 ans)
Tué à l'ennemi

BERTINET Émile Félix Joseph
Caporal au 26ème  Régiment d'Infanterie
Né le 1er juillet 1891 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 12 novembre 1914 à Bixschoote (Belgique) (23 ans)
Tué à l'ennemi

BIEGLER Émile Joseph Charles
Soldat au 26ème Régiment d'Infanterie
Né le 7 mars 1886 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 17 décembre 1914 à Bixschoote (Belgique) (28 ans)
Tué à l'ennemi

N.B. Sur le Livre d'Or, les prénoms sont Joseph Charles (d'où le J. sur le monument aux morts) dit Emile, fait confirmé par le registre matricule de la classe 1906 du bureau de Nancy, fiche n° 1200. Joseph Charles dit Emile Biegler était cordonnier dans le civil.

BIEGLER Henri
Marsouin clairon au 21ème Régiment d'Infanterie Coloniale
Né le 6 octobre 1891 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 12 juillet 1915 à l’hôpital mixte de Castelnaudary (Aude) (23 ans)
Mort des suites de maladie contractée en service

BIRCKEL Charles François
Maréchal des logis fourrier au 39ème Régiment d’Artillerie de Campagne
Né le 20 octobre 1892 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 5 décembre 1914 à l’hôpital temporaire de Zuydcoote (Nord) (22 ans)
Mort des suites de maladie contractée en service commandé

BLAISE Charles Émile
Soldat de 2ème classe au 170ème Régiment d’Infanterie
Né le 4 juin 1885 à Vexaincourt (Vosges)
Mort le 14 septembre 1916 à Cléry-sur-Somme (Somme) (31 ans)
Tué à l’ennemi

BOEHM Guillaume Jacques
Soldat  au 156ème  Régiment d’Infanterie
Né le 5 mars 1884 à Saverne (Bas-Rhin)
Mort le 15 août 1914 à Juvrecourt (Meurthe-et-Moselle) (30 ans)
Tué à l'ennemi


BOUCHY Charles Joseph Isidore
Capitaine au 87ème Régiment d’Infanterie
Né le 25 décembre 1871 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 20 août 1914 à Neufchâteau Longlier (Belgique) (42 ans)
Décédé suite à ses blessures de guerre



Décès transcrit à Nancy le 16 novembre 1920

CALLET Léon Charles
Soldat de 2ème classe au 69ème  Régiment d’Infanterie
Né le 16 novembre 1880 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 20 août 1914 à Morhange (Moselle) (33 ans)
Tué à l'ennemi

CAMUSET Joseph
Soldat au 37ème Régiment d’Infanterie, 12ème compagnie
Né le 27 juillet 1881 à Vesoul (Haute-Saône)
Mort le 1er septembre 1914 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) (33 ans)
Mort des suites de ses blessures


CÉZARD Paul Emile
Soldat de 2ème classe au 156ème Régiment d’Infanterie
Né le 25 août 1888 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 20 août 1914 à Morhange (Moselle) (25 ans)
Tué à l’ennemi



Décès transcrit à Laxou le 20 juillet 1920

CHENET Charles Victor
Soldat de 2ème classe / 5ème Section d'infirmiers
Né le 2 juillet 1879 à  Dombasle (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 16 septembre 1918 à l’hôpital mixte d’Orléans (Loiret) (39 ans)
Mort des suites d’une maladie contractée en service       

CHÉTIF Jules Henri
Sergent au 24ème Bataillon Alpin de Chasseurs à Pied
Engagé volontaire pour 3 ans le 28 mars 1913 à la mairie de Pont-à-Mousson
Né 14 juillet 1894 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 16 juin 1915 à Metzeral (Haut-Rhin) (20 ans)
Tué à l'ennemi

N.B. Le nom est orthographié CHETIFF sur le monument aux morts. Nous avons conservé l'orthographe figurant sur la fiche individuelle, dans le registre matricule des Archives Départementales de la Moselle, classe 1914, fiche n° 1101, dans le Livre d'Or et dans l'Historique Abrégé du 24è Bataillon Alpin de Chasseurs à Pied pendant la guerre 1914 - 1918 (page 11). Jules Henri Chétif exerçait la profession de clerc de notaire avant son engagement. 

CLAUSSE Ferdinand-Alfred Ulysse
Soldat de 2ème classe au 156ème Régiment d'Infanterie
Né le 31 mai 1881 à Juverpont (Meuse)
Mort le 14 août 1914 à Juvrecourt (Meurthe-et-Moselle) (33 ans)
Tué à l'ennemi

COLSON Charles
Soldat de 2ème classe au 69ème Régiment d'Infanterie
Né le 14 novembre 1880 à Art-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 25 février 1915 à Dunkerque (Nord), hôpital temporaire 56 (34 ans)
Fièvre typhoïde (mort en service)

N.B. Charles Colson était journalier.
Voir site http://gw.geneanet.org/papageno48?lang=fr&iz=1400&p=charles&n=colson

DELOEIL André Auguste
Soldat de 2ème classe au 26ème Régiment d'Infanterie
Né le 6 janvier 1884 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 26 septembre 1914 à Becquincourt (Somme) (30 ans)
Tué à l'ennemi

DEMANGE Auguste Adolphe
Caporal au 1er  Régiment d'Infanterie Coloniale
Né le 21 avril 1892 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 22 août 1914 à Rossignol en Belgique (22 ans)
Tué à l'ennemi

DILLER Frédéric Louis
Soldat de 2ème classe au 146ème Régiment d'Infanterie
Né le 12 janvier 1889 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 27 août 1914 au bois de Crévic (Meurthe-et-Moselle) (25 ans)
Tué à l'ennemi.

DOURDIN Émile
2ème canonnier servant dans le 453ème Régiment d'Artillerie Lourde
Né le 4 juin 1890 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 5 novembre 1918 à Noirval (Ardennes) (28 ans)
Tué à l’ennemi

DREUX Charles
Soldat de 2ème classe au 69ème Régiment d'Infanterie
Né le 24 juin 1881 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 2 septembre 1914 à l'hôpital de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) (33 ans)
Mort des suites de ses blessures

FERIOT Henri Augustin Albert
Sergent du 169ème Régiment d'Infanterie
Né le 16 mars 1894 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 23 août 1918 à Vézaponin (Aisne) (24 ans)
Tué à l'ennemi

FISCHER Maurice Gaston
Sergent-major dans le 69ème Régiment d'Infanterie, 7ème compagnie
Né le 4 mai 1884 à Paris (Xème Arrondissement)
Mort le 30 novembre 1915 à l'hôpital militaire du Grand Palais à Paris (VIIIème arrondissement) (31 ans)
Mort suite à ses blessures de guerre (abcès cérébral)

FIX René Jules
Soldat de 2ème classe au 69ème Régiment d'Infanterie
Né le 18 septembre 1890 à Châlons-sur-Marne (Marne)
Mort le 20 août 1914 à Morhange (Moselle) (23 ans)
Tué à l'ennemi

FOURNIER Marie Emilien
Soldat de 1ère classe au 37ème Régiment d’Infanterie
Né le 16 février 1882 à Saint-Max (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 02 mars 1915 dans la commune de Saint-Julien (Belgique) (33 ans)
Tué à l'ennemi.

FRANÇOIS Victor Albert
Soldat de 2ème classe au 8ème Bataillon de Chasseurs à pied.
Né le 28 décembre 1874 à Ecurey (Meuse)
Mort le 02 septembre 1918 à l’hôpital mixte de Fontenay-le-Comte (Vendée) (43 ans)
Mort des suites d’une maladie contractée en service (broncho-pneumonie gauche et congestion pulmonaire)


GABRIEL Fernand Gustave Paul
Adjudant au 37ème Régiment d’Infanterie
Né le 22 août 1884 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 26 août 1914 à la Petite Maixe (Meurthe-et-Moselle) (30 ans)
Tué à l’ennemi



Décès transcrit à Nancy le 7 octobre 1920

GAËRTNER Joseph Isidore
Caporal au 297ème Régiment d’Infanterie
Né le 09 février 1881 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Tué  le 09 mai 1918 à Locre en Belgique (37 ans)
Tué à l'ennemi

GALLAND Paul Justin Auguste
Caporal  au 227ème  Régiment d’Infanterie
Né le 08 mai 1885 à Domjevin (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 20 août 1914 à Dolvingen (Dolving) près de Sarrebourg (Moselle) (29 ans)
Tué à l'ennemi – blessures de guerre

GASCARD R.
Voir plus haut les différentes hypothèses sur ce soldat.

GASSEUR Benjamin
Soldat de 2ème classe au 156ème Régiment d’Infanterie
Né le 03 juin 1881 à Nommay (Doubs) 
Mort le 9 mai 1915 à La Targette / Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais) (33 ans)
Tué à l'ennemi

GEMBERT Aloïs François
Soldat de 2ème classe au 69ème Régiment d’Infanterie
Né le 07 novembre 1890 à Jarville (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 18 avril 1917 à Verneuil, ambulance 3 / 20 (Aisne) (26 ans)
Mort des suites des blessures de guerre

GEMBERT Eugène
Caporal au 168ème  Régiment d'Infanterie
Né le 16 novembre 1895 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 29 avril 1915 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), ambulance n°1 (19 ans)
Mort des suites de blessure de guerre

GENET René Edmond                  
2ème canonnier conducteur au 18ème Régiment d'Artillerie de Campagne            
Né le 12 novembre 1895 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) 
Mort le 28 avril 1917 à Moronvilliers (Marne) (21 ans)       
Tué à l'ennemi                                

GILLAIN Antoine
Soldat de 2ème classe au 117ème  Régiment d'Infanterie
Né le 22 janvier 1895 à Jarville (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 15 juillet 1918 à Châtillon-sur-Marne (Marne) (23 ans)
Tué à l'ennemi

N.B. Antoine Gillain, qui exerçait la profession d'employé de bureau avant la guerre (A.D. 54, Registre Matricule du bureau de Nancy-Toul, classe 1915, fiche n°991), est enterré au cimetière communal de Jarville-la-Malgrange, tombe 1058, à la limite entre l'ancien et le nouveau cimetière. Sa tombe, restaurée, comprend une plaque avec une courte biographie et sa photo.

GILLE Émile Albert                            
Sous-lieutenant au 69ème Régiment d'Infanterie
Né le 1er mai 1890 à Verdun (Meuse)                   
Mort le 20 août 1914 à Morhange  (Moselle) (24 ans)                    
Tué à l'ennemi - disparu     

GILLET Eugène
Soldat au 6ème Régiment d'Artillerie à Pied
Né le 12 juillet 1885 à Saint-Max (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 19 novembre 1915 à Nice (Alpes-Maritimes), hôpital complémentaire n°10 (30 ans)
Mort de maladie (bronchite bacillaire)


HARTMANN Gabriel François
Soldat de 2ème classe au 167ème Régiment d’Infanterie
Né le 8 juin 1881 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 21 octobre 1914 à Mort-Mare (Meurthe-et-Moselle) (33 ans)
Tué à l’ennemi

Décès transcrit à Paris, 14ème arrondissement, le 24 janvier 1921



NB : le bois de Mort-Mare se situe près de Flirey (Meurthe-et-Moselle)

HEIM Camille Charles           
Sous-lieutenant au 2ème Bataillon de Chasseurs à Pied                            
Né le 13 janvier 1891 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Tué le 25 août 1914 à Rozelieures (Meurthe-et-Moselle) (23 ans)     
Tué à l'ennemi

N.B. La date de naissance indiquée sur le registre matricule du bureau de Toul, classe 1911, fiche n° 641, est le 13 février 1891. Camille Heim était étudiant en chimie dans le civil.   
         
HEL Fernand
Sapeur de 2ème classe au 4ème Régiment du Génie
Né le 12 avril 1883 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 25 mai 1915 au Bois d'Ailly (Meuse) (32 ans)
Tué à l'ennemi.

HUGUENIN Antoine Henri
Sergent-major au 26ème  Régiment d’Infanterie
Né le 1er décembre 1891 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 2 novembre 1914 à Doullens (Somme) (22 ans)
Blessé à Monchy-au-Bois (Pas-de-Calais) et évacué le 18 octobre 1914.
Décédé des suites de ses blessures le 2 novembre 1914 à l'hôpital civil de Doullens, "Mort pour la France" (Registre Matricule classe 1911, bureau de Nancy, fiche matricule 1491, AD 54).

IEHLÉ François
Soldat de 2ème classe au 23ème  Régiment d’Infanterie Coloniale
Né le 12 novembre 1893 à Dombasle (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 22 août 1914 à Neufchâteau en Belgique (20 ans)
Tué à l'ennemi

JACOTTE Marcel Auguste Louis
Soldat de 2ème classe au 26ème Régiment d’Infanterie
Né le 14 novembre 1894 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 24 juin 1915 à Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais) (20 ans)
Tué à l'ennemi.

JACQUEMIN Joseph Nicolas
Soldat de 2ème classe au 44ème Bataillon de Chasseurs à Pied
Né le 15 mai 1894 à Arraincourt, au lieu-dit Armsdorf (Moselle)
Mort le 23 octobre 1918 à Haringhe en Belgique à l'hôpital d’évacuation n°16 (24 ans)
Mort suite à des blessures de guerre.

JACQUOT Edouard François
Soldat de 2ème classe au 26ème Régiment d’Infanterie
Né le 27 juillet 1891 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 11 septembre 1914 à Crévic – Drouville (Meurthe-et-Moselle) (23 ans)
Tué à l’ennemi

N.B. Le Livre d’Or indique Haraucourt (près de Crévic) comme lieu de décès.

JADELOT Charles
Soldat de 2ème classe au 156ème Régiment d'Infanterie
Né le 1erjuillet 1888 à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 20 août 1914 à Bellange (Moselle) (26 ans)
Tué à l'ennemi.

JANOT Pierre Auguste
Caporal au 168ème Régiment d'Infanterie
Né le 16 mai 1893 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 17 janvier 1915 au Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle) (21 ans)
Tué à l'ennemi.

JOLIN Auguste Nicolas Prosper
Soldat au 20ème Escadron du Train
Né le 4 décembre 1876 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 14 octobre 1918 à l'hôpital mixte de Vitry-le-François (Marne) (41 ans)
Mort de maladie (grippe infectieuse)

JOS Émile
Soldat de 2ème classe au 79ème Régiment d’Infanterie
Né le 16 juin 1888 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 12 novembre 1914  à la Maison du Passeur en Belgique (26 ans)
Tué à l'ennemi

KEMBERG Denis Émile
Soldat de 2ème classe au 37ème Régiment d’Infanterie
Né le 30 mars 1884 à Coinches (Vosges)
Mort le 24 octobre 1914 à Couin (Pas-de-Calais) (30 ans)
Tué à l’ennemi

LAMBERT Gustave Jules
Soldat au 139ème Régiment d’Infanterie
Né le 2 décembre 1897 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 29 août 1918 à Montécouvé (Aisne) (20 ans)
Tué à l’ennemi

LANG Ernest
Soldat au 215ème Régiment d’Infanterie
Né le 30 janvier 1879 à Toulon (Var)
Mort le 5 juin 1918 à Laval-sur-Tourbe (Marne) (39 ans)
Tué à l’ennemi – inhumé à Laval-sur-Tourbe

LAXENAIRE  Jules
Soldat de 2ème classe au 9ème Régiment de Marche des Zouaves
Né le 23 octobre 1892 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 23 juin 1915 à Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais) (22 ans)
Tué à l’ennemi

N.B. Le nom est orthographié LAXEMAIRE sur le Livre d'Or et la fiche individuelle du site "Mémoires des Hommes". Nous conservons l'orthographe "LAXENAIRE" figurant sur le monument aux morts et dans le registre matricule des Archives Départementales de Meurthe-et-Moselle, classe 1912, fiche n° 1669 du bureau de Nancy. Jules Laxenaire était typographe dans le civil, engagé pour 4 ans dans le 2ème Régiment de Zouaves.

LECOEUR Louis
Soldat de 2ème classe au 8ème Régiment de Zouaves (4ème bataillon)
Né le 14 décembre 1889 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 16 juin 1915 à la cote 119, à Mont Saint-Eloi (Pas-de-Calais) (25 ans)
Tué à l’ennemi


LEDAIN Louis Charles
Caporal au 169ème Régiment d’Infanterie
Né le 1er août 1893 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 8 mai 1915 au Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle) (21 ans)
Tué à l’ennemi

Décès transcrit à Maron le 26 octobre 1917


LEONARD René Edouard
Caporal au 1er régiment de Marche d’Afrique
Né le 3 juillet 1896 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 10 septembre 1918, à 3 heures, au poste chirurgical G.B.D. 76 à Monastir (Serbie) (22 ans)
Mort des suites de blessures de guerre

LORENTZ Edmond Jean Baptiste
Soldat de 2ème classe au 79ème Régiment d’Infanterie, 17ème compagnie
Né le 9 avril 1897 à Marange-Silvange (Moselle)
Mort le 17 mars 1915 à Gouy-en-Goelle / Ablain Saint-Nazaire (Pas-de-Calais) (17 ans)
Tué à l’ennemi

MALGRAS Auguste
Matelot de 2ème classe mécanicien
Né le 11 novembre 1895 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort en mer le 26 novembre 1916 à bord du cuirassé Suffren (21 ans)
Disparu en mer (au large du Portugal)

MARTIN Louis
Soldat de 2ème classe au 26ème Régiment d’Infanterie
Né le 27 mai 1886 à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 26 août 1914 à l’ambulance 3 du 20ème Corps d’Armée à Hautel (Meurthe-et-Moselle) (28 ans)
Tué à l’ennemi


MARTIN Mathias Julien (J. sur le monument aux morts)
Caporal au 4ème Régiment de Zouaves, 7ème compagnie
Né le 12 mars 1893 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle) 
Mort le 25 mai 1915 à Angres  (Pas-de-Calais) (22 ans)
Tué à l’ennemi 

Décès retranscrit à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) le 14 mars 1921


MATHIEU Charles Hubert
Alias FIXE Maurice
Soldat au 18ème Escadron du Train des Equipages
Engagé volontaire à Nancy, en 1914, n° 1667
Né le 18 mai 1872 à Jallaucourt (Moselle)
Mort le 28 février 1919 à l’hôpital mixte de Vitry-le-François (Marne) (46 ans)
Maladie contractée en service

Son domicile était à Tomblaine où le décès fut retranscrit



NB : L’usage d’un pseudonyme vient du fait qu’un Mosellan, sujet allemand, engagé dans l’armée française, pouvait faire l’objet de représailles en cas de capture.

MATHIEU Roger Louis
Soldat de 2ème classe au 26ème Régiment d’Infanterie
Né le 21 avril 1894 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 27 décembre 1914 à Kortekeer (Belgique) (20 ans)
Tué à l’ennemi


MERTZ Henri alias BREMESSE (nom d’emprunt)
2ème canonnier servant au 39ème Régiment d’Artillerie de Campagne
Né le 14 août 1889 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 28 février 1916 à Fleury (Meuse) (26 ans)
Tué à l’ennemi

Décès transcrit à Nancy le 23 octobre 1916

NB : Nous ignorons pourquoi Henri Mertz se faisait appeler Bremesse


MOREL Auguste Marcel
Soldat de 2ème classe au 13ème Bataillon de Chasseurs à Pied
Né le 18 mai 1896 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 8 novembre 1916 à Gomiécourt (Somme) (20 ans)
Mort suite à ses blessures de guerre

N.B. Le hameau de Gomiécourt, dans la Somme, mentionné sur la fiche individuelle du soldat, au sud de Péronne, fut rasé durant la guerre. Il existe un autre Gomiécourt dans le Pas-de-Calais, mentionné comme lieu du décès dans le Livre d'Or. Mais en novembre 1916, le 13ème Bataillon de Chasseurs se trouvait dans la Somme, à l'ouest de Péronne: Auguste Marcel Morel fut donc bien tué dans la Somme.

MOREL Jean Achille
Soldat au 37ème Régiment d’Infanterie
Né le 3 août 1892 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 20 août 1914 à Morhange (Moselle) (22 ans)
Tué à l’ennemi

N.B. Ce soldat est annoté sous le nom de "Moret" sur le site Mémoire des Hommes alors que le "l" final est clairement visible sur la fiche. Nous confirmons le nom "Morel" porté sur le monument aux morts, le Livre d'Or de Tomblaine et le registre matricule du bureau de Nancy, classe 1912, fiche n° 1727. Jean Achille Morel était serrurier dans le civil.

MOUILLART Ernest Eugène
Soldat de 2ème classe au 156ème Régiment d’Infanterie
Né le 31 août 1884 à Achery (Aisne)
Mort le 5 septembre 1914 au bois d’Einville à Crévic (Meurthe-et-Moselle) (30 ans)
Tué à l’ennemi

N.B. Le nom est orthographié MOUILLARD sur le monument aux morts. L'orthographe MOUILLART est confirmée par le Livre d'Or et le registre matricule des Archives Départementales de Meurthe-et-Moselle, classe 1904, bureau de Toul, fiche n° 858. Ernest Eugène Mouillart était manoeuvre dans le civil.

NADE Henri Auguste
Soldat de 2ème classe au 79ème Régiment d’Infanterie
Né le 6 janvier 1890 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 1er août 1916 à la Ferme Rouge, près de Maurepas (Somme) (26 ans)
Tué à l’ennemi



Décès transcrit à Nancy le 18 février 1917

NOËL Alphonse Victor
Sapeur au 10ème Régiment du Génie
Né le 18 juin 1877 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 9 octobre 1914 à l’hôpital militaire de Toul (Meurthe-et-Moselle) (37 ans)
Mort des suites de ses blessures

NOËL Paul Georges
Soldat de 1ère classe au 26ème Régiment d’Infanterie
Né le 7 mai 1883 à Gerbécourt (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 1er octobre 1914 à Fricourt (Somme) (31 ans)
Tué à l’ennemi

NOËL Victor
Brigadier au 3ème Régiment de Hussards
Né le 29 février 1892 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 2 juin 1918 au buisson de Borny (Marne)  (26 ans)
Tué à l’ennemi

OKROSKÉ Marie Camille Albert
Soldat de 2ème classe au 160ème Régiment d’Infanterie
Né le 26 septembre 1893 à Médonville (Vosges)
Mort le 20 août 1914 à Morhange (Moselle) (20 ans)
Tué à l’ennemi

OSWALD Pierre Sébastien Vincent
Soldat de 2ème classe au 203ème Régiment d’Infanterie
Né le 22 janvier 1877 à Saulxures-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 19 septembre 1916 au Mort-Homme (Meuse) (39 ans)
Tué à l’ennemi

POIREL Georges
Soldat de 2ème classe au 69ème Régiment d’Infanterie
Né le 24 novembre 1888 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 20 août 1914 à Morhange (Moselle) (25 ans)
Tué à l’ennemi


N.B. Georges Poirel était professeur de natation et fut décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre. 

Le site http://www.geneanet.org/14-18/search?search%5BcodeInsee%5D=54526 présente sa photo et sa citation :

"Soldat de premier ordre. Exemple de conduite et de bravoure. Animé d'un esprit de sacrifice allant jusqu'à la ténacité. Blessé mortellement à Lédrezin le 20 août 1914 au cours d'un combat violent". Mort pour la France, le 20 août 1914, à Morhange.

PROVINS Eugène Alphonse
Sergent au 79ème Régiment d’Infanterie
Né le 31 janvier 1876 à Portieux (Vosges)
Mort le 19 décembre 1914 à l’hôpital temporaire de Zuydcoote (Nord) (38 ans)
Mort de maladie (fièvre typhoïde)

N.B. Ce soldat est inscrit comme décédé dans le registre de l'état-civil de Saint-Max, où l'inscription E. Provins figure aussi sur le monument aux morts, ainsi que Paul Eugène Provins, clairon au 156ème Régiment d’Infanterie, né le 22 octobre 1885 à Portieux et tué à l’ennemi à Morhange le 20 août 1914. Le monument aux morts de Tomblaine ne porte que la lettre E pour identifier le prénom de ce soldat et il existe bien un doute sur son identité : s'agit - il d'Eugène Alphonse ou de Paul Eugène (avec possibilité d'inversion des prénoms) Provins ? 

Nous avons pris Eugène Alphonse car l'initiale de son premier prénom est E. et le registre matricule indique bien qu'Eugène Alphonse Provins habitait Tomblaine, route du pont d'Essey, à partir du 22 avril 1912; on peut donc le placer dans la liste de Tomblaine. On peut enfin noter que la liste du Livre d'Or de Tomblaine ne comporte pas de E. Provins... 

REINHARD Laurent
Soldat de 2ème classe au 37ème Régiment d’Infanterie
Né le 10 août 1886 à Haguenau (Bas-Rhin)
Mort le 20 août 1914 à Morhange (Moselle) (28 ans)
Tué à l’ennemi

REMOND Marie Louis Ferdinand
Soldat de 2ème classe au 19ème Bataillon de Chasseurs à Pied
Né le 26 septembre 1885 à Saint-Hilaire (Meuse)
Mort le 28 août 1914 à l’ambulance 5 / 14 AK, à Xivry-Circourt (Meurthe-et-Moselle) (28 ans)
Mort des suites de ses blessures

RENARD Charles Gabriel
Soldat au 332ème Régiment d’Infanterie
Né le 28 juillet 1876 à Vouziers (Ardennes)
Mort le 26 août 1916 à Cumières au Bois des Caurettes (Meuse) (40 ans)
Tué à l’ennemi

RENARD Robert Lucien
Soldat de 2ème classe au 261ème Régiment d’Infanterie
Né le 31 août 1898 à Attigny (Ardennes)
Mort le 8 septembre 1918 au Pont de Courson (Aisne) (20 ans)
Tué à l’ennemi

RENAULD Constant
Soldat au 37ème Régiment d’Infanterie
Né le 19 octobre 1890 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 25 septembre 1914 à Chuignes (Somme) (23 ans)
Tué à l’ennemi

N.B. Nous avons conservé l'orthographe "Renauld" pour ce soldat, conforme à celle figurant sur le monument aux morts et sur le registre matricule (Bureau de Nancy, classe 1910, registre 1 R 1413, fiche n° 1455) même si la fiche individuelle du site Mémoires des Hommes, comme la liste tapuscrite du Livre d'Or de Tomblaine (le "D" étant le plus visible), comportent une rature à la fin, un "T" se mêlant au "D". C'est pourquoi ce soldat, qui était serrurier dans le civil, est nommé "Renault" sur le site Mémoires des Hommes bien que le "D" soit plus apparent que le "T" sur lequel il se superpose.


RIVIÈRE Victor Gabriel
Soldat de 2ème classe au 26ème Régiment d’Infanterie
Né le 20 juin 1884 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 26 août 1914 à la Ferme des Œufs Durs (Meurthe-et-Moselle) (30 ans)
Tué à l’ennemi

Décès transcrit à Nancy le 21 juin 1917



NB : La ferme des Œufs Durs, aujourd’hui une auberge, est située à Anthelupt, près de Lunéville (Meuthe-et-Moselle).

ROSMAN Nicolas Emile Jean
Soldat de 2ème classe au 172ème Régiment d’Infanterie
Né le 18 avril 1897 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 7 avril 1918 à l’hôpital temporaire 14 de Beauvais (Oise) (20 ans)
Décédé suite à ses blessures de guerre

Décès transcrit à Chaudeney (Meurthe-et-Moselle) le 8 avril 1918 

SCHAFF Joseph Edouard
Soldat de 2ème classe au 26ème Régiment d’Infanterie
Né le 13 août 1882 à Einvaux (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 8 janvier 1915 à l’hôpital mixte de Montpellier (Hérault) (32 ans)
Mort des suites de ses blessures de guerre

SCHLOUPT Émile
Soldat de 2ème classe au 37ème Régiment d’Infanterie
Né le 14 mars 1889 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 12 octobre 1918 au Lazaret de Minden (Allemagne) (29 ans)
Mort de maladie (en captivité)

Voir plus haut l’histoire de ce soldat prisonnier de guerre.

SEBILLE Armand Henri
Brigadier au 8ème Régiment d’Artillerie
Né le 20 décembre 1881 à Jussey (Haute-Saône)
Mort le 10 septembre 1914 à Buissoncourt (Meurthe-et-Moselle) (32 ans)
Mort des suites de ses blessures de guerre

SOCOLOFSKY Adolphe
Chasseur de 2ème classe au 17ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Né le 1er mars 1893 à Saint-Max (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 8 septembre 1918 à Vauxaillon (Aisne) (25 ans)
Tué à l’ennemi


SON Charles Théodule
Soldat de 2ème classe au 37ème Régiment d’Infanterie
Né le 14 avril 1882 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 20 août 1914 à Morhange (Moselle) (32 ans)
Tué à l’ennemi



Décès transcrit à Nancy le 6 octobre 1920

SON Georges Louis
Soldat de 1ère classe au 153ème Régiment d’Infanterie
Né le 16 février 1886 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 25 août 1914 à Crévic – Haraucourt (Meurthe-et-Moselle) (28 ans)
Tué à l’ennemi


TERLIN Emile Joseph
Caporal au 79ème Régiment d’Infanterie
Né le 10 mai 1891 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 9 octobre 1914 à l’ambulance 1/45 de Noyelette (Pas-de-Calais) (23 ans)
Décédé suite à ses blessures de guerre



Décès transcrit à Nancy le 18 mai 1916

THOMAS Lucien
Soldat de 2ème classe au 44ème Bataillon de Chasseurs à Pied
Né le 5 juin 1891 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 15 juin 1915 à Carency (Pas-de-Calais) (24 ans)
Tué à l’ennemi

TRANCHANT Camille
Soldat de 2ème classe au 56ème Régiment d’Infanterie
Né le 2 avril 1881 à Lessard-en-Bresse (Saône-et-Loire)
Mort le 19 octobre 1914 à l’hôpital auxiliaire n° 108 de Commercy (Meuse) (33 ans)
Mort des suites de ses blessures de guerre

TRAVAILLEUR Edouard François
Soldat de 2ème classe au 82ème Régiment d’Infanterie
Né le 4 septembre 1890 à Athienville (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 4 mars 1919 à l’hôpital mixte de Gien (Loiret) (28 ans)
Mort de maladie contractée en service (broncho-pneumonie)

TROUER Charles Eugène
Soldat de 2ème classe au 162ème Régiment d’Infanterie
Né le 31 août 1882 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 8 octobre 1915 à Saint-Hilaire-le-Grand (Marne) (33 ans)
Tué à l’ennemi – inhumé à Mourmelon (Marne)


VIN Léon François
Soldat au 26ème Régiment d’Infanterie, 1ère compagnie
Né le 16 juillet 1878 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 1er juillet 1917 à Beaumont (Meurthe-et-Moselle) (38 ans)
Tué à l’ennemi

Décès transcrit à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) le 17 décembre 1917

VIOL Auguste
Soldat de 2ème classe au 151ème Régiment d’Infanterie
Né le 19 août 1895 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 16 avril 1917 à Choléra au nord de Gernicourt (Aisne) (21 ans)
Tué à l’ennemi

N.B. La Ferme du Choléra se trouvait près de Berry-au-Bac, près de l'emplacement actuel du monument des chars d'assaut.

VIOL Louis
2ème canonnier conducteur au 112ème Régiment d’Artillerie Lourde
Né le 29 décembre 1885 à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 5 janvier 1918 à Pérouse (Territoire de Belfort) (32 ans)
Mort des suites d’accident en service commandé

VOGT Louis
Soldat au 405ème régiment d’Infanterie
Né le 30 août 1882 à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 25 juin 1916 à l’ambulance 3 / 67 de Dugny-sur-Meuse (Meuse) (33 ans)
Mort des suites de ses blessures de guerre

VON GUNTEN (DE GUNTEN) James Arnold
Soldat de 2ème classe au Régiment de Marche de la Légion Étrangère
Né le 30 avril 1875 à Courtelary (Suisse)
Mort le 22 août 1917 dans le secteur de Cumières (Marne) (42 ans)
Tué à l’ennemi

N.B. Cumières, dans la Marne, ne se trouvait pas sur la ligne de front en 1917. Nous pensons qu'il s'agirait plutôt de Cumières près de Verdun.

WAGNER Charles François
Soldat au 156ème Régiment d’Infanterie détaché aux hauts-fourneaux de Pompey
Né le 3 février 1874 à Pompey (Meurthe-et-Moselle)
Mort le 13 janvier 1918 à l’hôpital auxiliaire n°107 de Nancy (Meurthe-et-Moselle) (43 ans)
Mort de maladie (broncho-pneumonie généralisée)

VICTIME CIVILE

GERARDIN M.

Il s'agit de Marcel Gérardin, 17 ans, ouvrier en chaussures, tué lors d'un bombardement aérien sur Nancy le 31 octobre 1918 (le dernier de la Grande Guerre) et signalé parmi les victimes civiles des bombardements de Nancy en 1914 - 1918. La liste établie par Emile Badel lui donne les prénoms de Marcel André tandis que le Mémorial de Nancy lui donne les prénoms Marcel Joseph François. Il était né à Nancy le 2 mars 1901 et il habitait Tomblaine lors de son décès.

Voir :

Emile Badel, Les bombardements de Nancy, Nancy, 1919, page 91 (victimes du bombardement du 31 octobre 1918).

Journal de la Meurthe et des Vosges, n° 195, 10 novembre 1918, page 2 avec la mention du décès de "M. Marcel Gérardin, 17 ans, décédé à Nancy".

http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=748769

http://memorial.nancy.fr/detail/69719


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Classe de Seconde 04 (groupe AP): Umutcan ASLAN, Chloé BERTRAND, Lorraine BILICHTIN, Apolline BOOB, Corentin BOSSU, Chloé CHARLES, Laurie CHRISTIAENS, Jérémy COLIN, Sara DRIOUCH, Jayson DUPLAN, Lisa GATTO, Robin GOUVENEL, Ardiana GUSANI, Axel HUGUET, Jeffrey IUNG, Sarah LACOUTURE, Hugo LEDERMAN. 

Sous la direction de Jérôme JANCZUKIEWICZ, professeur d'histoire.



Les nouvelles statistiques faites en mai 2018 !

Nous avons refait les statistiques avec la nouvelle liste établie en mai 2018. Désormais, on compte 101 soldats dont 100 identifiés (R. Gascard restant un mystère pour nous) et ce chiffre rond fait que nous n'avons pas donné de pourcentages. Nous avons mis de côté Michel Thirion et Georges Moulinet en attendant que la liste des personnes résidant à Tomblaine lors de leur mobilisation soit complète. Finalement, les nouveaux éléments modifient très peu les données fournies en 2015 ainsi que les commentaires.

Nous donnerons prochainement des indications sur les métiers exercés par les soldats, en fonction des informations venant des registres matricules.